Organisation : Christophe Guillon. Compte-rendu : Hugues Piolet. Photos : Bernard Senges.

Un des magnifiques paysages des Baronnies provençales.

Ce dimanche 7 décembre 2025, une dizaine de membres étaient au rendez-vous fixé par Christophe dans un village perdu des Baronnies. Un village si petit et si dispersé qu’il semble ne pas avoir de centre ! Mais qui par contre bénéficie d’une vue sublime sur les montagnes.

Des ravines de marnes noires couvertes de débris de septarias.

…Des montagnes que nous avons entrepris de gravir, à la recherche des fameuses marnes noires de l’Oxfordien. Ces ravines sont célèbres, dans le monde des amateurs de cailloux en tout cas, car elles recèlent des septarias et des fossiles.

La nouvelle mascotte du club.

Des septarias, nous en avons trouvé beaucoup, grâce au flair de notre nouvelle mascotte, un jeune chien spécialement entraîné à la recherche de minéraux. La plupart des concrétions étaient déjà cassées, hélas, mais dans l’immensité du site il restait tout de même quelques trouvailles à faire.

Pique-nique rapide au bord du ravin.

Les températures étaient plutôt douces pour un mois de décembre et c’est heureux car le soleil ne s’est pas beaucoup montré. Le déjeûner a été rapidement expédié et tout le monde s’est remis au travail sans même songer à la sieste.

Un chien dressé à trouver les septarias.

Ce qui est difficile, dans la collecte de septarias, ce n’est pas d’en trouver… C’est de les ramener à la voiture ! Il faut être déjà très en forme pour traverser les ravines abruptes et les buissons épineux, à l’aller. Quant à revenir avec un sac plein de cailloux, cela relève parfois de l’exploit. Surtout si les sentiers sont couverts d’une argile collante et glissante à la fois, comme c’était le cas ce jour-là.

Retour aux voitures, les mains chargées de septarias, les pieds lestés de boue collante.

C’est pourquoi nous avons convenu de donner à ce site la note de 4 sur 5 en ce qui concerne sa difficulté d’accès. À réserver aux amateurs aguerris et motivés!… Mais cela ne nous empêchera pas de revenir.

L’autre « diamant noir de la Drôme » : un petit septaria tout frais cueilli (et tranché)… Celui-là ne sera pas sur la table du réveillon!
Sortie recherche de septarias dans les Baronnies