La canicule ? C’est le temps idéal pour une initiation à l’orpaillage
Compte-rendu : Hugues Piolet. Photos : Bruno Caboche et Hugues Piolet

C’est dans le village de Barjac, aux portes des Cévennes gardoises, qu’Hervé Jullian nous avait donné rendez-vous ce dimanche 29 juin 2025. Une douzaine d’adhérents du CESN s’y étaient brièvement retrouvés, avant de reprendre la route, en convoi, vers notre objectif final : une rivière voisine, réputée pour son potentiel aurifère. En ce début d’été, la chaleur était déjà accablante, et l’idée de prospecter les pieds dans l’eau fraîche, à l’ombre d’un sous-bois, avait nettement plus d’attrait que celle de creuser les marnes noires de l’Oxfordien sous un soleil de plomb…

Une fois arrivés près du cours d’eau choisi, nous avons garé nos voitures et Christophe Guillon nous a remis tamis et batées. Le Président avait transporté depuis le local de Guilherand ces outils indispensables pour une initiation à l’orpaillage. Après quelques conseils des plus expérimentés à l’attention des débutants, chacun a choisi son “spot” au bord de la rivière et s’est mis à brasser le sable, à la recherche des précieuses paillettes dorées.

Plusieurs techniques ont été essayées, de nombreux “placers” potentiels explorés… Mais malgré l’attention portée à chaque fond de batée, aucune paillette d’or ne se montra. Seuls quelques grains de mica, brillants au soleil, ont brièvement entretenu l’illusion – rapidement dissipée. Après plusieurs heures de recherche, il fallut se rendre à l’évidence : pas d’or dans ce torrent, ou du moins pas ce jour-là, et pas à cet endroit.
À l’heure du déjeuner, chacun y allait de sa théorie, tout en partageant un pique-nique autour de la table pliante apportée par Hervé. Les orages cévenols auraient-ils lessivés le lit de la rivière ? Les filons qui l’alimentent se seraient-ils taris ? Le site aurait-il été trop fréquenté et vidé de son or ? Le mystère restait entier.

Par acquit de conscience, certains ont tenté une nouvelle fois leur chance dans l’après-midi, tandis que d’autres ont préféré se tourner vers la botanique… ou la baignade. En fin de journée, tout le monde est rentré bredouille — mais les orpailleurs en herbe auront au moins découvert les bases de cette discipline. Et surtout, nous aurons passé une belle journée dans la nature, entre amis.
Pour tout savoir sur l’orpaillage, n’hésitez pas à consulter l’excellent site « Orpaillage-loisir ».